Où l'on a dangereusement pris goût aux week-end de trois jours et où le sevrage est un peu compliqué. Cher Week-end de trois jours, Si j'oublie ma fierté ce soir et si je prends ma plus belle plume pour t'écrire ce message, avec toute la sincérité dont la nature a jugé bon de pourvoir l'individu de sexe masculin (à savoir : 50 % de déni et 50 % de mauvaise foi), c'est pour te dire que tu me manques. Ni plus. Ni moins. Tu me manques même comme aucun autre week-end ne m'a manqué jusqu'à présent. Je sais que j'ai beaucoup papillonné, que je suis passé de l'un à l'autre sans état d'âme. J'ai même, je le confesse, été butiner à plusieurs reprises du côté des vacances scolaires, une, deux, trois, quatre, cinq semaines d'affilées, ça m'est arrivée, je le reconnais. Je ne vais pas te mentir. Avec elles, j'ai vécu de moment de folle insouciance et (surtout) de grasse mâtinée jusqu
Petites Grandeurs et Grandes Misères d'un Secrétaire de Direction