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Articles

Affichage des articles du juin, 2015

Dépôt de bilan

Où l'on célèbre dignement un an de semainiers et de mots d'accompagnement. Toute l'équipe de Semainier Hebdomadaire Magazine profite de ce dernier numéro de l'année pour remercier ses lecteurs de leur fidélité sans faille, ainsi que leurs nombreux dons en espèce de la main à la main - qui nous ont permis de rouler toute l'année en Safrane (" Youhou ! ", avons-nous envie de crier). Je parle au nom de tous quand j'écris qu'il est important pour notre comité rédactionnel de savoir que nous sommes lus avec assiduité, tout particulièrement la rubrique Eco-Geste qui est, nous a-t-on dit, votre préférée. A en croire les sondages, vous êtes au moins trois à la consulter régulièrement (dont deux à jeun, ce qui n'est pas rien). Nous vous remercions également pour votre abondant courrier, qui a nourri notre motivation tout au long de l'année et nous a permis de tenir bon, à une époque où la presse n'a plus bonne elle-même (si l&#

Réunions familiales solennelles

 Où les professeurs restent fidèles au poste (ils y sont un peu obligés) mais les élèves, beaucoup moins (même s'ils y sont obligés aussi, en théorie), les voyages à l'étranger tant beaucoup moins chers quand on réserve mi-juin. A toi, oui, toi qui, chaque vendredi soir, soupires et désespères à l'idée de passer deux jours oisifs loin des coursives du Collège, tel Romeo séparé de Juliette, Simon sans Garfunkel ou Tom Hanks sur une île déserte, réduit à faire cours à une salle entière remplie de ballons gonflables (ceux qui ont vu le film comprendront, les autres devront attendre lundi pour me demander des explications). Toi qui te connectes à Sconet en secret, le samedi soir, dans les vestiaires du Macumba, juste pour avoir ta dose d'Education Nationale quotidienne, et qui pestes parce que la page mouline dans le vide. Toi qui sens comme un vide dans ton cœur quand tu n'entends plus ni brouhaha, ni éclats de voix, ni grossières joyeusetés lancées au

ça s'en va et ça ne revient plus.

Où les élèves commencent déjà à partir en vacances et où ça sent déjà les congés d'été, mais pas pour tout le monde . Que vous dire, là, maintenant, tout de suite, alors que les couloirs se vident inexorablement, et que le silence tombe sur le collège ? Nous sommes vendredi soir, mon esprit est comme enveloppé dans du coton, enroulé dans du papier bulle et posté en colissimo vers de plus vertes (et, surtout, plus reposantes) contrées. Mes doigts fourbus peinent à frapper les touches du clavier face à moi - comme autant d'Everest en plastique qu'ils gravissent avec maladresse. Mon index gauche vient de défaillir à cause du manque d'oxygène. Mon pouce droit souffre de malnutrition (mon auriculaire lui a mangé ses rations lors du dernier bivouac). En vain, j'essaie de rassembler quelques pensées confuses, éparses, mais impossible de reconstituer le puzzle. Après cette nouvelle semaine de marathon administratif (et autant vous le dire tout net : j'

Que Calor !

 Où les températures commencent à grimper et où on n'a toujours pas la clim' dans les bureaux. Il est tout nouveau, il est tout beau (merci, vertigineuse palette de couleurs Microsoft Excel, qui me permet de me transformer une fois par semaine en Picasso des temps modernes !), mais surtout, surtout, IL EST TOUT CHAUD , le semainier de la semaine 24 ! (notamment au niveau du marron, car comme chacun sait : chaud, le marron, chaud...) (oui, j'ai honte, pardon, c'est la faute au thermostat). Compte tenu de la météo, si caliente soit-il (comme on dit du côté de Mogadiscio), il aura beaucoup de mal à faire monter davantage la température, mais cela ne l'empêche pas de dégouliner littéralement d'informations utiles et de perspectives professionnelles quasi-caniculaires (quoi de plus proche d'une insolation, en effet, qu'un conseil de classe de 18h à 19h ?). De quoi envisager la brûlante actualité des jours à venir en gardant la tête froide.