Où l'on termine la semaine un mercredi à midi et où c'est encore trop !
En plus de me prodiguer de précieux conseils pour lutter contre ma nervosité (tel que "respirez par les pieds") et de me coller généreusement 4/20 à chaque contrôle, ma prof de Mathématiques de 3ème aimait à répéter cette formule sibylline : "moins qu't'avances plus vite, plus qu't'avances moins vite" (comme quoi j'ai au moins retenu une chose de son enseignement, même si a priori, ce n'était pas la bonne, et si je ne suis pas sûr d'en avoir compris le sens véritable).
Je ne sais pas pour vous mais c'est l'impression que m'a laissé cette demi-semaine : celle d'un étirement significatif du temps, un peu comme ce qu'on ressent les soirs d'Eurovision, dans la salle d'attente d'un dentiste ou quand on décortique la dernière circulaire rectorale à la mode - à la manière des mirages d'oasis des albums de Tintin : un pas en avant, deux pas en arrière.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, j'y ai lu une réécriture moderne du paradoxe de Zénon, qui veut qu'avant que l'objet en mouvement (nous) ne puisse atteindre sa destination (le mercredi midi), il doive d'abord atteindre la moitié de la durée qui le sépare de celui-ci, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié de cette moitié, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié de cette moitié de cette moitié, et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Ce qui implique que selon lui, nous n'aurions jamais dû pouvoir atteindre ce mercredi midi.
Or nous y sommes.
C'est dire la chance que nous avons, et à quel point les lois de la physique nous ont à la bonne.
Tenez-vous le pour dit : si vous en êtes ou vous en êtes, c'est grâce à elles. Sauf, évidemment, si vous êtes un chat enfermé dans une boîte hermétique mais comme les probabilités sont minces, c'est une autre histoire - que nous aborderons une autre fois.
Dans l'attente, ce mot d'accompagnement devrait suffire puisque pour arriver au bout, vous devrez d'abord en lire la moitié. Mais pour en lire la moitié, vous devrez d'abord en lire le quart. Et pour en lire le quart, vous devrez d'abord en lire le huitième. Et pour en lire le huitième, vous devrez d'abord en lire le seizième. Et pour en lire le seizième, il faudra d'abord en lire le trente-deuxième (tout ça pour vous prouver que je méritais plus de 4/20 : rendez-vous compte, j'arrive à multiplier par deux de tête ! Alors ? C'est qui, le boss ?).
Si long que soit le week-end, ça devrait vous occuper jusqu'à son terme - et pour l'éternité au-delà (selon le principe du "qui peut le plus peut le moins". Ou, en langage de professeur de Mathématiques de 3ème : "Plus que tu peux le moins, moins que tu peux le plus" - et vice versa).
Comment ça, "non" ?
Comment ça, "vous êtes arrivé au bout ?"
Comment ça, "heureusement" ?
Zénon, viens voir un peu par là, s'te plaît, j'ai deux mots à te dire...
Vous souhaitant un très long week-end,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de Direction
[Et pour celles et ceux - très hypothétiques - qui se demanderaient où sont passés les mots des deux semaines passées, on va dire qu'ils étaient trop... synthétiques, oui, voilà, disons ça... pour mériter des posts à part entière. La preuve par deux :
- Semaine du 15 au 19 mai :
Vous savez ce qu'on dit :
"Semainier pluvieux, semainier paresseux".
Utilisant les ultimes forces qui subsistent dans mes petits doigts fourbus pour vous souhaiter un excellent week-end,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de direction
- Semaine (de deux jours et demi) du 22 au 26 mai :
S'il y a bien un planning qui mérite l'épithète de semainier "à la petite semaine", c'est celui que vous trouverez ci-joint.
Et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle car il en va des semaines de travail comme des plaisanteries : les plus courtes sont les meilleures.
En va-t-il de même pour les mots d'accompagnement du semainier ?
Nous vous laissons juges.
Vous souhaitant un excellent week-end riquiqui de SEULEMENT deux jours,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de direction].
En plus de me prodiguer de précieux conseils pour lutter contre ma nervosité (tel que "respirez par les pieds") et de me coller généreusement 4/20 à chaque contrôle, ma prof de Mathématiques de 3ème aimait à répéter cette formule sibylline : "moins qu't'avances plus vite, plus qu't'avances moins vite" (comme quoi j'ai au moins retenu une chose de son enseignement, même si a priori, ce n'était pas la bonne, et si je ne suis pas sûr d'en avoir compris le sens véritable).
Je ne sais pas pour vous mais c'est l'impression que m'a laissé cette demi-semaine : celle d'un étirement significatif du temps, un peu comme ce qu'on ressent les soirs d'Eurovision, dans la salle d'attente d'un dentiste ou quand on décortique la dernière circulaire rectorale à la mode - à la manière des mirages d'oasis des albums de Tintin : un pas en avant, deux pas en arrière.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, j'y ai lu une réécriture moderne du paradoxe de Zénon, qui veut qu'avant que l'objet en mouvement (nous) ne puisse atteindre sa destination (le mercredi midi), il doive d'abord atteindre la moitié de la durée qui le sépare de celui-ci, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié de cette moitié, et donc d'abord atteindre la moitié de cette moitié de cette moitié de cette moitié, et ainsi de suite jusqu'à l'infini. Ce qui implique que selon lui, nous n'aurions jamais dû pouvoir atteindre ce mercredi midi.
Or nous y sommes.
C'est dire la chance que nous avons, et à quel point les lois de la physique nous ont à la bonne.
Tenez-vous le pour dit : si vous en êtes ou vous en êtes, c'est grâce à elles. Sauf, évidemment, si vous êtes un chat enfermé dans une boîte hermétique mais comme les probabilités sont minces, c'est une autre histoire - que nous aborderons une autre fois.
Dans l'attente, ce mot d'accompagnement devrait suffire puisque pour arriver au bout, vous devrez d'abord en lire la moitié. Mais pour en lire la moitié, vous devrez d'abord en lire le quart. Et pour en lire le quart, vous devrez d'abord en lire le huitième. Et pour en lire le huitième, vous devrez d'abord en lire le seizième. Et pour en lire le seizième, il faudra d'abord en lire le trente-deuxième (tout ça pour vous prouver que je méritais plus de 4/20 : rendez-vous compte, j'arrive à multiplier par deux de tête ! Alors ? C'est qui, le boss ?).
Si long que soit le week-end, ça devrait vous occuper jusqu'à son terme - et pour l'éternité au-delà (selon le principe du "qui peut le plus peut le moins". Ou, en langage de professeur de Mathématiques de 3ème : "Plus que tu peux le moins, moins que tu peux le plus" - et vice versa).
Comment ça, "non" ?
Comment ça, "vous êtes arrivé au bout ?"
Comment ça, "heureusement" ?
Zénon, viens voir un peu par là, s'te plaît, j'ai deux mots à te dire...
Vous souhaitant un très long week-end,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de Direction
[Et pour celles et ceux - très hypothétiques - qui se demanderaient où sont passés les mots des deux semaines passées, on va dire qu'ils étaient trop... synthétiques, oui, voilà, disons ça... pour mériter des posts à part entière. La preuve par deux :
- Semaine du 15 au 19 mai :
Vous savez ce qu'on dit :
"Semainier pluvieux, semainier paresseux".
Utilisant les ultimes forces qui subsistent dans mes petits doigts fourbus pour vous souhaiter un excellent week-end,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de direction
- Semaine (de deux jours et demi) du 22 au 26 mai :
S'il y a bien un planning qui mérite l'épithète de semainier "à la petite semaine", c'est celui que vous trouverez ci-joint.
Et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle car il en va des semaines de travail comme des plaisanteries : les plus courtes sont les meilleures.
En va-t-il de même pour les mots d'accompagnement du semainier ?
Nous vous laissons juges.
Vous souhaitant un excellent week-end riquiqui de SEULEMENT deux jours,
Bien cordialement,
--
Le secrétariat de direction].
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